Dans la fonction publique, suite l’obtention de son concours de catégorie B, la secrétaire médicale a un statut de fonctionnaire. Au sein d’une structure privée, la secrétaire est une salariée, au service de son employeur, qui peut être une clinique, un médecin, un groupement de médecins...
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Au sein de la fonction publique hospitalière, le recrutement de secrétaire médicale titulaire se fait par concours. Comme tout agent de la fonction publique, la rémunération de la secrétaire médicale est basée sur sa classe et sur son échelon.
Ses deux éléments sont déterminants et ce, en fonction de la catégorie du fonctionnaire. La secrétaire peut changer d’échelon, de classe voire de catégorie, grâce aux évolutions de carrières qu’offre le secteur public.
Catégorie, classe et échelons de la secrétaire médicale
Dans la fonction publique hospitalière, on distingue trois types de catégories :
Les secrétaires médicales peuvent être répertoriés dans 3 classes différentes :
Cette notion d’échelon est nécessaire, car elle donne l’indice majoré. Ce dernier multiplié à la valeur du point permet le calcul de la rémunération brute.
Exemple : Une secrétaire récemment titularisée commencera en classe normale et en échelon 1. Au bout d’une année minimum, elle passera en échelon 2 et gravira des échelons sur plusieurs années. Classe normale et échelon 1 : l’indice majoré est 298, auquel on multiplie la valeur du point (qui est actuellement à 4 euros 630), ce qui donne une rémunération brute à 1379,74 euros.
L’avancement d’échelon dépend de 2 éléments : l’ancienneté et la valeur professionnelle. Il n’est pas possible de “sauter” un échelon : il a une durée minimale, qui oblige le fonctionnaire à rester à un échelon, malgré la qualité de son travail.
De plus, l’échelon a également une durée maximale qui fait de l’avancement d’échelon, un droit pour le fonctionnaire.
Le changement de classe d’une secrétaire médicale dépend de plusieurs critères : l’âge, l’ancienneté, les formations au cours d’une carrière... Il intervient suite à la réussite d’un examen professionnel ou en fonction de l’employeur.
L’obtention d’un emploi ou d’une évolution de poste, pour une secrétaire médicale, se déroule comme dans n’importe quelle entreprise. Le recrutement d’une secrétaire se fait par sélection de CV et à la suite d’un entretien d’embauche.
L’évolution de carrière de la secrétaire médicale peut se faire par compétences ou ancienneté, en fonction du lieu de travail.
Comment se déroule le recrutement d’une secrétaire médicale dans le privé ?
La secrétaire médicale a un statut de salarié, régi par le Code du droit du travail. Elle est recrutée de manière classique, lors d’un entretien d’embauche ou grâce à son propre réseau professionnel, tissé lors de stages ou d’autres emplois.
Les sites internet d’offres d’emploi ou des journaux locaux publient généralement des emplois avec des contrats de courte durée. Ce type de contrat est un moyen de se constituer de l’expérience sanitaire ou médico-sociale et même déboucher sur un contrat plus long.
Dans le secteur privé
L’ancienneté dans le poste de secrétaire médicale permet d’obtenir de plus amples responsabilités administratives. Il n’y a pas de règle en matière d’évolution de carrière. Grâce à une bonne connaissance du secteur médical, la secrétaire médicale peut évoluer vers un poste d’assistante de direction d’un chef de clinique, coordinatrice de différents secrétariats...
Dans la fonction publique hospitalière
La secrétaire médicale peut prétendre à des promotions internes au sein des services de l’hôpital, qui sont de réelles évolutions de postes.
La secrétaire médicale principale a une fonction de coordination : elle supervise des différents secrétariats d’un même service et met en place d’actions d’uniformisation et d’optimisation du service, en collaboration avec les cadres de santé.
L’adjointe des cadres hospitaliers occupe une fonction comparable à celle d’une assistante de direction. En relation directe avec le personnel de direction et les cadres de santé, l’adjointe des cadres travaille sur des tâches qui lui sont propres, mais également sur des projets et missions ponctuelles.
La fonction de technicien d’information médicale (TIM), après avoir suivi une formation spécifique, effectue des tâches bien spécifiques à sa profession. D’une part, elle saisit et contrôle les actes effectués en hôpital et clinique grâce au programme des systèmes médicalisés d’information (PSMI), afin d’améliorer la gestion administrative de l’hôpital. D’autre part, elle se doit d’avoir une bonne connaissance du langage médical (vocabulaire, terminologie, radicaux, préfixes et suffixes des mots en lien avec le monde médical), puisqu’elle est en relation permanente avec les médecins et professeurs de l’institution.
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